En quechua, Yawarpanga signifie « feuille de sang » (yawar = sang, panga = feuille).

Elle appartient à la famille des Aristolochiaceae, et pousse dans les régions humides de l’Amazonie péruvienne, le long des rivières et des sols fertiles.

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Dans la tradition, la Yawarpanga est considérée comme une plante de feu et de purification, utilisée avant les diètes ou les cérémonies avec les plantes maîtresses. Elle agit comme une porte de passage, un seuil à franchir avant de recevoir les enseignements plus subtils.

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Son action est avant tout purgative

Elle provoque une libération profonde du système digestif, particulièrement du foie et de la vésicule biliaire.

Par ce nettoyage, la Yawarpanga expulse la bile, substance que les guérisseurs associent aux émotions anciennes — la colère, la peur, la rancune, la tristesse — accumulées et cristallisées dans le corps au fil du temps.

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Lorsque la bile se libère, elle emporte avec elle les mémoires engrammées dans la matière : les schémas inconscients, les charges énergétiques et les blessures enfouies.

Le corps se vide, la respiration s’ouvre, et un espace de clarté apparaît.

Ce processus n’est pas seulement physiologique : il est aussi symbolique et initiatique.
Purger, c’est accepter de mourir à l’ancien, de rendre à la Terre ce qui ne sert plus, pour renaître à un nouvel état de conscience.

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La Yawarpanga nous enseigne la force du lâcher-prise et la puissance du vide.

Elle invite à l’humilité du corps qui se dépouille, à l’écoute du souffle qui revient, à la gratitude pour le vivant qui nous traverse.

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🌸 Plante de feu et de transmutation, la Yawarpanga ouvre la voie à la lumière intérieure.
Là où elle passe, elle nettoie, éclaire et rend à l’esprit sa clarté originelle.